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Vers un ralentissement de la demande belge... !?

Depuis quelques jours, nous assistons à une baisse des intérêts acheteurs des fabricants belges en blé, orge et maïs. Deux explications peuvent justifier cette baisse...

Marie-Sophie VIGROUX

Responsable Secteur Nord

Actualités339 vues2 min. de lecture26/09/2018

Depuis quelques jours, nous assistons à une baisse des intérêts acheteurs des fabricants belges en blé, orge et maïs. Deux explications peuvent justifier cette baisse :

A ce jour, 14 sangliers morts de la peste porcine africaine ont été découverts dans les Ardennes belges. Ce virus proviendrait des pays de l’Est. Par précaution, 6 pays (dont la Chine) ont fait interdire l’import de porcs belges et d’aliments belges. Par ailleurs, 4000 porcs vont être abattus dans la zone de confinement pour éviter la propagation du virus. Même si l’exportation de porc belge ne représente que 5% des exportations européennes totales, cette nouvelle crée un vent de panique chez les opérateurs et va ralentir la fabrication d’aliment et dans le même temps l’achat de céréales. Les fabricants ne vont acheter que sur des livraisons rapprochées et ne se couvriront pas sur des périodes plus éloignées.


Nous assistons aussi à l’ultra concurrence du maïs toutes origines, principalement du maïs Ukrainien OGM (et Brésilien OGM dans une moindre mesure). Ce maïs est acheté par les fabricants environ 10€T moins cher que le maïs français. Les fabricants belges, hors « floconneurs », ont la possibilité d’incorporer les deux origines de maïs dans leurs aliments, le prix étant le principal critère de sélection. Malheureusement pour notre maïs national, la récolte de maïs Ukrainienne s’annonce record…. 



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