Après une concurrence de plus en plus présente des pays de la Mer Noire, des difficultés au niveau de la logistique fluviale suite aux fortes inondations survenues cet hiver, c’est au tour du fret ferroviaire de venir handicaper les exportations céréalières en France.
Depuis le 3 avril dernier et le début des grèves de la SNCF, de nombreux trains ont été annulés et remplacés par du transport routier. A terme, c’est plus de la moitié des contrats impliquant une logistique ferroviaire qui pourraient ne pas être honorés dans les trois prochains mois. Ce changement a un surcoût qui peut s’élever de 3 à 22€/T selon les provenances.
Si certains ports comme Rouen, alimentés à hauteur de 10% par voie ferroviaire, ne sont pas impactés par ces manifestations, d’autres en revanche comme La Rochelle approvisionnés à hauteur de près de 50% par train, souffrent de ces grèves.
La crainte des opérateurs serait que la logistique freine l’approvisionnement des ports et que par la suite la France perde à nouveaux des contrats sur des marchés historiques du Maghreb et d’Afrique Subsaharienne.
Les stocks de report sont eux attendus à la hausse dans les régions éloignées des ports comme le Loiret et la Bourgogne.
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